Nonobstant la ruée de polémiques suscitée par la soutenance publique de sa thèse de Doctorat en médecine, la jeune dame poursuit inéluctablement ses objectifs de vie autour d’un encadrement strict, spirituel et rigoureux de ses parents. Avec pour finalité, se façonner un profil académique solide en vue d’une carrière ambitieuse basée sur le mérite loin du favoritisme ambiant qui a cours dans notre société. Portrait !
Née en 2002 à Dimako, dans la région de l’Est Cameroun, Indira Baboke, connue jusque-là, dans le monde musical comme l’étoile montante du gospel au Cameroun, est désormais aussi docteure en médecine. Ce 16 juin 2025, à 23 ans, elle a soutenu avec brio, sa thèse de docteur en médecine. De son nom complet, Eden Indira Baboke Tamboulo, la nouvelle docteure est fille de Oswald et de Créscence Baboke. Deux personnalités connues dans les arcanes de pouvoir de Yaoundé. Des parents ordinaires dans leur être, mais spéciaux dans l’encadrement de leurs progénitures qui ont ainsi permis à leur fille, une de leurs cinq enfants, de présenter et de soutenir, devant un public nombreux composé de hautes personnalités de la République, sa thèse de doctorat préparée au département de chirurgie et spécialités de la Faculté de Médecine et des Sciences biomédicales de l’Université de Yaoundé 1.
Elle a ainsi mené ses investigations et recherches sur 39 patients durant la période allant de janvier 2019 à décembre 2024, sous la direction du Pr Vincent de Paul Djientcheu (Professeur Titulaire, Neurochirurgie) et du Dr Oumarou Haman Massouro (Maître-Assistant, Neurochirurgie). L’objectif général de cette étude descriptive ayant été d’évaluer la prévalence des pathologies intracrâniennes, de donner une description des personnes atteintes de ces maladies et les effets de ces maladies sur leur qualité de vie après la chirurgie. Un domaine éminemment scientifiquement difficile, selon les spécialistes en la matière.
Ces travaux portant sur le thème « Devenir et qualités de vie des patients opérés pour malformations vasculaires intracrâniennes à l’hôpital général de Yaoundé » ont reçu la mention « spéciale » du jury au terme de la présentation et de la soutenance de la candidate. Pour la circonstance, l’amphithéâtre 350 de l’Université de Yaoundé 1 a accueilli de nombreuses personnalités dont les membres du gouvernement, collègues de Oswald Baboke, directeur adjoint du Cabinet civil de la présidence de la République, père de la candidate, les directeurs généraux, le président de la Fédération camerounaise de football, Samuel Eto’o, ainsi que des personnalités connues du monde artistique. La soutenance publique a été diffusée en direct sur la chaîne de télévision Dash Tv. Des privilèges qui ont, à tort, suscité un tollé d’indignations dans les réseaux sociaux.
Alors, la question, est celle de savoir, de quoi se mêle-t-on ? Quelle faute les parents de la jeune dame ont-ils commise ? Peut-être, ces « sabitouts » d’un autre genre ne savent-ils pas, qu’avant d’être ministre, Oswald Baboke et son épouse, sont d’abord et avant tout des parents dévoués qui méritent qu’on leur rende un hommage pour leur engagement parental à la réussite académique du Dr Indira Baboke et de leurs autres progénitures.
Selon le lanceur d’alerte « Shance Lion », dans une sortie pertinente, « un parent a pour mission sacrée d’offrir le meilleur à ses enfants, de les soutenir dans leurs rêves et de célébrer leurs succès avec fierté. Si un père ne se donne pas à fond pour ses propres enfants, pour qui le fera-t-il ? Pour qui travaille-t-il, sinon pour assurer un avenir radieux à sa famille ? ». Qu’on laisse donc Oswald Baboke tranquille avec sa petite famille. Il n’a fait que ce que n’importe quel parent doit faire, c’est-à-dire, simplement accomplir son devoir de parent en entourant sa fille d’encouragements et en partageant ce moment historique avec ceux qui comptent pour elle. Le fait qu’il soit un membre du gouvernement, ne doit rien y changer. Oswald Baboke et son épouse, en soutenant la carrière médicale de leur fille Indira, démontrent un engagement parental exemplaire et une volonté de lui offrir des opportunités d’excellence.
Sur les traces de papa et maman
Suivant l’éducation reçue de ses parents, et c’est ce qui est remarquable ici, c’est que Dr Indira Baboke a choisi de faire tout son parcours scolaire et académique au Cameroun, dans une université Camerounaise, contrairement à d’autres parents de même rang social, qui privilégieraient l’expatriation en Occident. Ce choix témoigne d’une grande modestie, d’un amour pour leur pays, et d’un désir de contribuer au développement local. On dirait même que les valeurs reçues de ses parents ont fortifié ses projets. D’abord, très tôt, la nouvelle docteure, commence sa carrière musicale à l’âge de 6 ans et son tout premier album intitulé Quelle Joie, sort en 2009. Le spirituel est son guide. Et c’est de là que vient sa quête de l’excellence et de la réussite. Elle allie starmania et éducation sans discontinue, depuis cette époque. Avec le concours et l’encadrement de ses parents, elle ne manquera de rien. Aujourd’hui, au lieu de se fondre dans les critiques acerbes sur la médiatisation de sa soutenance, ce sont son dévouement, sa persévérance et son engagement qui méritent d’être salués. Il faut plutôt que cette réussite soit pour elle, le début d’un parcours encore plus brillant, une brillante carrière médicale et beaucoup de succès dans ses projets futurs, comme c’est le cas de ses parents.
En rappel, et comme nous l’avons souligné plut haut, Indira commence sa carrière musicale à l’âge de 6 ans et son tout premier album intitulé « Quelle Joie », sort en 2009. On y retrouve les titres « quelle joie immense », « Je vous souhaite », « Yawe », « Seigneur Jésus je t’aime » et « Score de honte ». Son second album « Consécration » sort en 2012. En 2014, elle sort « Appelle en existence » qui connait un grand succès. Son troisième album intitulé « Le Surnaturel » est un album de 9 titres sort officiellement en février 2016. Puis, en 2017, elle signe son retour avec trois titres : « Tu Joues La Vie », « Jésus Ne Fait Pas Le Buzz » et « Prions Ensemble ».
En 2018, elle fait un single intitulé « Ne Me Laisse Pas Seul ». Ce gospel est utilisé sur la bande originale du film « Conséquence », dans lequel elle joue le rôle principal. En novembre 2019, elle signe une collaboration avec l’artiste ivoirien Serge Beynaud dans le titre « J’aurai La Victoire ». Dans le contexte de crise sanitaire, elle enregistre également un autre single intitulé « Stop Covid 19 » en avril 2020.
Le 13 novembre 2020, elle annonce la sortie de son album intitulé « Souffle Nouveau », constitué de 18 titres et 1 titre en bonus. Le 27 Février 2021, elle donne concert live au Musée National de Yaoundé. Indira a été nommée quatre fois au Canal 2’Or, (en 2015, 2017, 2019, 2021) dans la catégorie artiste et groupe de musique gospel et en 2021 elle remporte le prix dans cette catégorie. Enfin, elle fait ses débuts au Cinéma en 2015 dans le film « Il a le dernier mot », réalisé par Créscence Baboke, sa mère. En 2018, elle signe son retour sur la scène cinématographique dans le film Conséquence. En 2020, elle commence à participer aux web-séries notamment avec Ulrich Takam dans les Feats de Takam. En 2021, elle a un rôle dans les capsules de Takam.
A 23 ans seulement, son parcours fait déjà des jaloux. Alors même que, c’est maintenant que débute une carrière que nous lui souhaitons, à l’image de celles de son illustre père et de sa prophétesse de maman. Elle a obtenu le GCE Advanced Level Sciences l’équivalent du Baccalauréat scientifique, en 2017 à 15 ans. Le 16 juin 2025 dernier, elle vient de soutenir et a obtenu, avec mention spéciale, un doctorat d’Etat en médecine. Des signes coureurs d’un avenir radieux en perspective.
Fabrice ASSOUM