Politique

Politique/Cameroun : contrôle citoyen, le président de SUD’ESPÉRANCE donne de la voix

Joseph Mboutou ZE s’offusque du faible taux de réalisation du BIP dans la Région du Sud. Lire l’intégralité de sa sortie.
« A tous les membres et sympathisants de SUD’ESPÉRANCE
Je prends la parole pour le problème posé et longtemps échangé dans notre espace pour vous dire que la sous consommation du BIP qui indique au Sud à date un taux d’exécution de 33,6% ne relève pas du désenclavement de la Région du Sud comme l’affirme bon nombre, mais de l’attribution des marchés conditionnée par un pourcentage à verser soit au maire ou à la commission de passation des marchés ou aux 2 acteurs.
La chaîne responsable des marchés préfère rendre un marché forclo s’il n’a pas reçu les 10% très souvent attendus.
C’est pourquoi il est difficile pour les prestataires originaires du Sud de soumissionner et de gagner des marchés dans les communes du Sud car ceux-ci n’ont pas un fond de roulement conséquent en début d’année pour se soumettre à l’exigence de 10%. En disant tout ceci, je note que je peux me tromper, c’est pourquoi, pour mieux apprécier le problème Il nous fallait des statistiques par mairie pour voir si certaines mairies urbaines ont atteint 90% du fait du non-enclavement afin de vérifier ou non cette thèse.
Nous savons car c’est de notoriété publique que la chaîne de passation des marchés mange, mais qu’elle mange dans 50% des marchés et donne même 50% aux natifs du Sud, vous verrez qu’on atteindra 90% de taux de d’exécution.
Il sera donc question de créer en début d’année des Commissions de contrôles des marchés attribués dans toutes les mairies du Sud ces 3 dernières années pour voir les indicateurs suivants :
– Le montant du Bip alloué
– Le taux de Consommation des crédits
– Le taux de réalisation
– La proportion accordée aux entreprises des natifs du Sud. Car il faut comprendre que nos mairies du Sud sont pour nous les sudistes nos propriétés. On les appelle Collectivités Territoriales Décentralisées (CTD). C’est nous la collectivité locale et c’est pour favoriser développement de nos localités qu’on a décentralisé.
Les doivent savoir qu’ils sont soumis à l’imputabilité. Pour mieux comprendre, dans le domaine du management public, les gestionnaires publics sont tenus à l’amélioration des résultats de l’action publique, de même qu’à l’efficacité et l’efficience des systèmes de gouvernance publique. Les maires comme managers publics, sont soumis vis-à-vis des populations à :
– La reddition de comptes ;
– La transparence dans tous les actes de gestion ;
– L’atteinte des résultats connus d’avance.
C’est cela la responsabilisation des principaux acteurs de l’action publique. Le souci de l’imputabilité des dirigeants est donc désormais au cœur des questionnements sur les rôles et fonctions des acteurs publics.
En d’autres termes, nos maires doivent nous rendre compte. Ce n’est pas une faveur, mais un devoir.
Notre législation favorise auprès des élus et de tous les gestionnaires publics le Contrôle Citoyen de l’Action Publique qui renvoie aux initiatives prises par la société civile (SUD’ESPÉRANCE) et les citoyens pour suivre et contrôler l’action des gestionnaires publics centraux et/ou locaux, afin de susciter chez eux le réflexe et le devoir de rendre compte.
C’est à nous donc de faire ce travail en mettant en place des mécanismes qui permettent à nos élus locaux de rendre compte de leur gestion.
Le cas d’école sous notre barbe c’est la gestion des boutiques à la mairie de Sangmélima avec une forte odeur de discrimination négative, de corruption, d’arnaque qui ont conduit SUD’ESPÉRANCE à se saisir du cas patent du frère @+237 6 74 69 86 83. Nous devons nous mobiliser pour que justice lui soit rendue aussi nous devons exercer le contrôle citoyen sur la gestion de cet espace public qu’est le marché de Sangmélima.
L’orgueil et l’arrogance du maire de Sangmélima sur le cas @+237 6 74 69 86 83 doivent rencontrer notre détermination à construire un environnement de justice sociale dans le Sud.
Le cas du maire Bekono Jean Faustin fera alors école dans toutes les mairies du Sud.
I invite you to make noise about this problem
Joseph René Mboutou Ze
Président du Bureau Exécutif de SUD’ESPÉRANCE,
Expert en Management des Organisations Publiques,
Diplôme de l’ISMP.

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