Ce, en dépit des difficultés auxquelles sont confrontées les formations sanitaires de cette obédience religieuse, notamment en termes entre autres de mobilisation des ressources financières.
Evaluer les réalisations de l’organisation et définir les orientations pour améliorer l’accès aux soins de santé pour le plus grand nombre de Camerounais en vue de l’atteinte de la Couverture santé universelle. Tel a été le principal objectif de la rencontre annuelle des Coordinateurs diocésains de la Santé(Cds), ouverte le 18 mars dernier à Yaoundé. Sous la présidence de Mgr, Samuel Kleda, le président de la Commission épiscopale pour la Santé, et en présence de tous les coordinateurs venus des différentes provinces ecclésiastiques, cette rencontre avait par ailleurs pour objectifs de collecter les données statistiques relatives aux comptes nationaux de personnels de santé dans les formations sanitaires catholiques. Ou encore pour ne citer que ces cas, de présenter le projet d’équipement des laboratoires de formations sanitaires.
Prenant la parole au cours de la cérémonie d’ouverture de cette assise, Mgr, Samuel Kleda a rappelé le contexte marqué par la pauvreté ambiante qui empêche certains camerounais d’avoir accès aux soins de santé de qualité. Et a à cet sujet, il a exhorté les 331 formations sanitaires de l’Organisation catholique pour la Santé(Ocasc) à faire preuve d’un peu plus de solidarité comme le veut l’évangile. « Nos formations sont reparties à travers tout le pays, dans les coins les plus reculés du pays. Maintenant nous devons être au service des personnes indigentes. Nous sommes là pour ça. Nous travaillons avec l’aide du seigneur, nous comptons sur nos partenaires, sur nos amis et nous savons que cette année qui commence sera très bonne parce que le seigneur est avec nous », a indiqué, Mgr Samuel Kleda.
L’Ocasc doit alors à en croire l’homme de Dieu, s’occuper de tous les patients et surtout les plus démunis. Ce, en dépit « des difficultés auxquelles nous faisons face aujourd’hui en terme de mobilisation de ressources financières, de recherche de nouveau partenaires », a ajouté, Eugénie Ngah, épouse Nomo, la coordonnatrice nationale de l’Ocasc. Lesquelles difficultés va réiterér, Samuel Kleda qui ne doivent pas freiner le service que les formations sanitaires catholiques rendent aux populations.
Néanmoins, l’église catholique peut pouvoir compter sur l’Etat, ses amis et ses partenaires pour accomplir cette mission de promotion de la santé universelle et collective afin d’offrir ses soins de qualité à moindre coût.
Julien Efila
