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Au Cameroun/Scandale : Voici comment l’ancien ambassadeur du Cameroun en Suisse a détruit sa propre carrière pourtant envieuse

Jean Simplice Ndjemba Endezoumou, a connu une chute brutale après avoir été rappelé de son poste en raison de son comportement scandaleux. Aujourd’hui, au lieu d’assumer ses propres turpitudes, il s’en prend aux autres, comme étant les principaux responsables de sa descente aux enfers. Voici in extenso le scénario d’une histoire rocambolesque d’une comédie dramatique hollywoodienne dont le principal acteur meurt dans son propre film.

Personne ne peut se prévaloir de ses propres turpitudes. L’adage est bien connu de tous. Et le tournant de la vie de l’ancien ambassadeur du Cameroun en Suisse, Jean Simplice Ndjemba Endezoumou est une preuve qui conforte cet adage. Tant le diplomate en retraite croupit dans une misère à nul autre pareille. Et pourtant, il menait une vie de rêve à Berne, comme l’unique représentant du Cameroun en Suisse. En effet, c’est en 2003, qu’il avait été́ nommé ambassadeur par le président Paul BIYA. Il jouit alors de toutes les commodités liées à son rang social et professionnel. Dans les hautes sphères de pouvoir, il se susurre que le diplomate est le gendre de feu Martin Belinga Eboutou dont il a épousé la nièce, la nommée Marie Danielle EKOMBO MENDOGO et bénéficiait de ce fait, de toute les largesses de son illustre feu beau-père qui est d’ailleurs soupçonné d’avoir donné un coup de pouce à son ascension sociale.
Mais comme nous le renseignent les Saintes Ecritures, c’est par sa propre folie, que l’ancien ambassadeur du Cameroun à Berne, Jean Simplice Ndjemba Endezoumou, va briser sa propre destinée. En effet, à l’occasion des manifestations relatives à la Fête Nationale du 20 Mai d’une année suivant sa nomination, qui ont lieu à l’ambassade du Cameroun en Suisse, et en l’absence de sa légitime épouse, l’homme va se livrer à un scandale à la chancellerie. Accroc aux femmes à la petite éducation, l’ambassadeur du Cameroun à Berne, Jean Simplice Ndjemba Endezoumou a convié plusieurs de ses concubines auxdites cérémonies, profitant de l’absence de son épouse, en séjour au Cameroun. Se rendant compte de l’absence de l’épouse de l’ambassadeur, les nombreuses femmes de joie du diplomate vont alors se disputer la vedette. Une bagarre éclate entre ces filles de joie, qui dans leur antagonisme, vont déchirer le drapeau du Cameroun. Pour les autorités de la Confédération helvétique, l’incident est suffisamment grave pour être banalisé. Il s’agit d’une chancellerie. Et la diplomatie a horreur de tels scandales.

La fin d’une carrière
Des enquêtes sont ouvertes, et les autorités suisses concluent que l’ambassadeur Jean Simplice Ndjemba Endezoumou vit sous le régime polygamique en Suisse. Cela est inexcusable, car la polygamie est strictement interdite dans la Confédération helvétique. Berne saisit ainsi Yaoundé́ et lui signifie que Jean Simplice Ndjemba Endezoumou ne peut plus être accepté comme ambassadeur du Cameroun à Berne. Le diplomate camerounais est rappelé́ par Yaoundé. Il végète pendant deux ans au Cameroun comptant sur une éventuelle intervention auprès du chef de l’Etat de feu Martin Belinga Eboutou, l’oncle de son épouse et non moins directeur du cabinet civil de la présidence de la République à l’époque. Malheureusement, Martin Belinga Eboutou lui opposera une fin de non-recevoir en lui faisant savoir qu’au regard de la gravité des faits, il ne pouvait pas prendre le risque de plaider sa cause auprès du président de la République, au risque de se voir limoger de ses fonctions.
Pendant ces entrefaites, l’épouse de Jean Simplice Ndjemba Endezoumou prend sur elle d’écrire à la Première dame Chantal BIYA, pour lui faire part de sa détresse. Dans sa bienveillance habituelle, la Première dame instruit le ministre d’État, Secrétaire général de présidence de la République de l’époque, Laurent ESSO, de mener une enquête sur cette sordide affaire. Les faits sont établis : l’ambassadeur Jean Simplice Ndjemba Endezoumou était effectivement au cœur d’un scandale où des femmes revendiquant plus qu’une proximité́ avec lui, se sont livrées à une bagarre au sein même de l’ambassade du Cameroun à Berne, le 20 Mai, et ont déchiré le drapeau du Cameroun. La décision est alors prise par Chantal BIYA qu’une résidence soit trouvée à Marie Danielle Ekombo Mendogo épse Ndjemba Endezoumou à Paris, pour qu’elle y vivent avec ses enfants. Jean Simplice Ndjemba Endezoumou, pour s’enfoncer davantage, se fait fabriquer une grosse de divorce pour faire savoir aux Suisses qu’il n’est plus polygame, et qu’il peut donc regagner son poste à Berne. Les Suisses engagent des vérifications et concluent que celle-ci est fausse. Les carottes sont donc cuites pour le diplomate camerounais.
Au bout d’un moment, toute la famille de Jean Simplice Ndjemba Endezoumou est contrainte à rentrer au Cameroun. Feu Martin Belinga Eboutou s’emploie alors à trouver du travail à sa nièce. Marie Danielle Ekombo Mendogo est recrutée dans une chocolaterie, avec en prime, un salaire mensuel de trois millions francs CFA. La nièce de l’ex-Directeur du Cabinet Civil de la présidence de la République se refait une vie, et construit sur son lot qu’elle avait acquis en 2005, au quartier Messamendongo- Odza, c’est à Yaoundé, bien avant même son mariage avec Simplice Ndjemba Endezoumou en 2010, comme le témoigne la pile de documents en image.

Violation de domicile
Seulement, le 10 août 2024, Jean Simplice Ndjemba Endezoumou, diplomate retraité habitant le quartier Ekounou, va débarquer chez son épouse, occupe de force la maison, aidé par ses enfants issus d’autres lits, ainsi que d’autres membres de la famille à la situation sociale précaire. La scène est d’une rare violence. Marie Danielle Ekombo Mendogo s’en tire avec plusieurs fractures, dont une au bras. Son état préoccupe le personnel de l’hôpital de district d’Odza où elle avait été référée en urgence. Jusqu’aujourd’hui, elle porte encore un plâtre au bras, et son incapacité physique est avérée. Malgré tous ces moments agités, Marie Danielle Ekombo Mendogo se considère toujours épouse légitime de Jean Simplice Ndjemba Endezoumou, même si ce dernier a demandé le divorce. Mais ce qui est injustifiable, c’est le fait que les enfants issus des premiers lits de Jean Simplice Ndjemba Endezoumou aient envahi la maison de l’épouse de leur père. Comme si cette maison appartenait à leur père. Et le comble dans tout ça, c’est que, ils se fichent pas mal de l’épouse de leur père et y font même venir d’autres membres étrangers à la famille. Selon nos sources, Marie Danielle Ekombo Mendogo se sent assiégée dans sa propre maison. Elle ne peut plus respirer ; elle est méprisée et insultée sur ses propres installations. Tout y passe : pratiques occultes, nuisances sonores et autres. Excédée, Marie Danielle Ekombo Mendogo a entrepris d’expulser ses envahisseurs. Mais elle va subir des violences physiques et des outrages. Elle sera traitée de tous noms d’oiseaux par les membres de la famille de son époux qui l’ont assiégée dans ses propres installations. Tout ceci, dans l’indifférence totale de son époux qui ne lui apporte aucun soutien dans cette scabreuse situation. (Voir les documents en images)

Appel aux autorités
À ce jour, se sentant menacée de mort, Danielle Ekombo Mendogo a écrit à Martin Mbarga Nguelé, le Délégué Général à la Sûreté nationale. Parmi les motifs invoqués, il y a la violation de domicile, coups et blessures en coaction, destruction des biens et pratique de sorcellerie. Dans sa lettre, Marie Danielle Ekombo Mendogo fait savoir que son mari est un violeur sans scrupules. Selon les déclarations de la victime, il a notamment violé plusieurs filles de sa famille dont nous taisons les noms pour des raisons de préservation de leur dignité et réputation. Il est aussi reproché au diplomate retraité d’avoir essayé de déposséder sa femme de sa maison, par acte de donation aux deux filles issues de leur union. Des actes à condamner avec la dernière énergie.
Comment comprendre qu’après avoir brisé sa destinée par sa propre folie, avec cette bagarre que ses multiples concubines avaient engagées au sein même de l’ambassade du Cameroun à Berne, lors des cérémonies de la Fête Nationale du 20 Mai, et déchiré le drapeau du Cameroun, Jean Simplice Ndjemba Endezoumou passe plutôt le plus clair de son à s’en prendre aux autres ? Alors que ce diplomate retraité qui est connu pour sa boulimie des femmes, est seul responsable de son destin brisé. Pourquoi faire porter le chapeau de ses propres turpitudes à d’autres autres personnalités qu’il diffame sous tous les toits et à longueur de journée, au lieu de s’en prendre à lui-même ? Cette histoire de Jean Simplice Ndjemba Endezoumou est un exemple de comment les actions de quelqu’un peuvent avoir des conséquences graves et affecter les personnes qui l’entourent.
La Rédaction

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