À l’occasion d’une mission d’information de l’Organisation internationale de la francophonie, le 9 octobre, Mohamed Aujjar a rencontré, James Mouangue Kobila, le président de la CDHC, saluant les avancées notables en matière de sauvegarde des droits et libertés au Cameroun.
Le ton était franc, le constat encourageant. Le 9 octobre à Yaoundé, le chef de la délégation de l’OIF, Mohamed Aujjar a été reçu en audience par, James Mouangue Kobila, le président de la Commission des Droits de l’Homme du Cameroun(CDHC). Cette rencontre s’inscrit dans le cadre d’une mission d’information de l’institution internationale, déployée à la demande des autorités camerounaises pour observer le processus électoral en cours, à quelques jours de la présidentielle du 12 octobre.
Au sortir de cette rencontre, Mohamed Aujjar a exprimé sa satisfaction, soulignant la transparence et la clarté des échanges. « Nous avons eu un entretien très franc, transparent et enrichissant », a-t-il déclaré. Cette mission d’information, déployée à la demande des autorités camerounaises, a permis à l’OIF de se renseigner sur le déroulement du processus électoral, en particulier sur la question cruciale du respect des droits humains tout au long de cette période sensible. L’une des grandes satisfactions de la mission a été d’obtenir des réponses « claires, objectives et légales » sur le respect des droits fondamentaux lors des élections.
Ce retour positif sur l’évolution des droits de l’Homme au Cameroun vient couronner des années d’efforts pour réformer le pays. Efforts auxquels le président de la Commission des Droits de l’Homme a largement contribué. En effet, son leadership visionnaire a joué un rôle déterminant dans la mise en place de mécanismes renforçant la protection et la promotion des droits humains, favorisant ainsi une meilleure transparence et une plus grande responsabilité au sein des institutions camerounaises.
Cet entretien marque donc une étape importante dans le processus de démocratisation du Cameroun, un processus où la société civile et les autorités internationales semblent œuvrer dans la même direction. Le rôle du président de la Commission des droits de l’Homme, acteur clé de cette évolution, mérite d’être salué. À quelques jours d’une élection cruciale pour l’avenir du pays, l’optimisme est de mise.
Julien Efila

