L’audience accordée par le PR James Mouangue Kobila, le président de l’instance faîtière nationale des droits de l’homme au Cameroun à la délégation de la commission des droits de l’homme au barreau du Cameroun ce 24 avril à permis de poser les jalons de cette collaboration future.
Fructueuse et pérenne : ce sont les termes employés par le PR James Mouangue Kobila pour désigner la collaboration future qui a d’ailleurs trop tardé à prendre corps entre les deux institutions dont les bases viennent d’être posées à Yaoundé. C’était au cours de l’audience qu’il a accordé à la délégation conduite par, Dorcas Nkongme.
Au sortir de cette rencontre , la vice-présidente de la commission des droits de l’homme au barreau du Cameroun a fait savoir aux médias que les grandes lignes de cette collaboration commenceront pour un début par les dénonciations des atteintes aux droits de l’homme que son institution compte faire.
Par ailleurs, l’instance envisage mettre plus d’accents dans la protection et la promotion desdits droits sur le terrain et surtout, se référer à la Commission des droits de l’homme du Cameroun (CDHC) à chaque fois qu’il y a un blocage.

Durant un peu plus de deux heures d’horloge, les discussions ont en outre porté, a rappelé la vice président sur les actions qu’ils ont déjà mené sur le terrain. « Nous avons par exemple lors de la journée internationale de la femme fait des descentes dans les établissements scolaires pour distribuer la déclaration des droits de l’homme en français et en anglais et afficher cette déclaration dans les salles de classe. Et lors de cette même journée, nous avons choisi quatre villes, à savoir : Garoua ; Bamenda ; Douala et Yaoundé pour entretenir les dames sur la convention contre l’élimination de toutes discriminations à l’égard des femmes. Nous avons également, pour ne citer que ces cas, partagé le protocole de Maputo aux populations », a-t-elle indiqué.
Vivement que cette collaboration qui a débuté soit à l’origine de plus d’actions et d’interventions allant dans le sens de la protection et de la promotion des droits humains au Cameroun.
Julien Efila
