Le président de la Commission des Droits de l’Homme du Cameroun(CDHC), le Pr, James Mouangué Kobila, vient à cet effet d’accorder, une audience à Stéphane Bonamy, le chef de la délégation régionale, Afrique centrale du Comité international de la Croix-Rouge (CICR).
Le 05 septembre dernier, la CDHC a ouvert ses portes à Stéphane Bonamy. Pendant deux heures d’horloge, les échanges entre, le chef de la délégation régionale, Afrique centrale du CICR et le PR James Mounangué Kobila ont essentiellement porté, a-t-on appris au sortir de cette rencontre, sur les moyens à mettre en place par leurs deux institutions respectives dont ils sont les timoniers afin de davantage apporter assistance aux populations civiles, en particuliers dans les régions en crise du Cameroun.

Première du genre, il a concrètement été question, pour les deux personnalités, de tabler sur des enjeux cruciaux liés à la protection des droits humains et à l’assistance humanitaire dans un contexte marqué au Cameroun par la persistance des crises sociopolitiques et sécuritaires dans les régions du Nord-Ouest, du Sud-Ouest et de l’Extrême-Nord. « Nos échanges constructifs ont tourné autour des objectifs que nous avons en commun qui sont ceux de trouver des voies et moyens pour protéger de la meilleure des façons possible, les activités des personnes, des populations civiles dans des situations où elles sont mises en danger par des conflits », a précisé, Stéphane Bonamy. Non sans oublier de rappeler au passage que le CICR a pour mandat d’intervenir dans les situations de violence armée à travers le monde, et que le Cameroun, en raison de ses défis actuels, est une priorité pour l’organisation. Il a également profité de l’occasion pour souligner que cette organisation humanitaire neutre tout comme la CDHC, a pour mission de veiller au respect des droits fondamentaux des détenus, un sujet qui mérite une attention particulière dans le contexte actuel.
En outre, cette rencontre au sommet qui intervient au moment où le monde célèbre le 75ème anniversaire de la Convention de Genève, un traité fondamental qui établit les normes pour le traitement des personnes en temps de guerre s’inscrit égalemen dans une dynamique plus large de promotion et de protection des droits humains. Toute chose qui a encouragé les deux responsables à convenir de la nécessité d’une collaboration renforcée entre leurs institutions afin de répondre à ces défis humanitaires croissants.
Julien Efila
