Dans une interview exclusive accordée à un groupe de médias parmi lesquels votre site en ligne d’information générale, « Panelsd’Afrique.com », Paul Edang, le président de la sous-section RDPC d’Obobogo-Nsimeyong III, par ailleurs conseiller municipal à la mairie de Yaoundé III, a dressé le bilan des activités menées à date et les stratégies qu’il compte mettre en œuvre sous la conduite de la hiérarchie du parti au flambeau ardent dans l’optique de repousser l’adversité politique qui frappe à la porte de cette circonscription politique à la veille des futures échéances électorales qui se profilent à l’horizon.
Monsieur le président, quel bilan faites vous à date de votre mandat comme timonier de la sous-section RDPC d’Obobogo-Nsimeyong III ?
J’ai pris les rênes de la sous-section Obobogo à la faveur des élections en interne dans le parti de 2020. Il s’agit d’une sous-section qui fait partie d’un ensemble de la section du Mfoundi 3 qui comporte 12 sous-sections et parmi lesquelles, nous sommes la sous-section qui est au cœur de la section parce qu’elle comporte pas moins de 15 comités de bases. Vous pouvez donc comprendre l’importance et l’enjeu que cette sous-section représente au sein du dispositif politique de l’arrondissement de Yaoundé III. Lors de notre installation, nous avons reçu du président de la section, mandat de nous mettre résolument au travail. Bien évidement pour, d’abord ramener la sérénité auprès de militants, mais aussi de repousser aussi loin que possible l’adversité qui toquait déjà à nos portes.
Dès lors, nous avons pris le pool de la chose et nous avons commencé un travail de fond qui a consisté dans un premier temps à aller d’abord vers les 15 comités de bases pour leur porter le message de remerciement et bien évidement de leur dérouler notre feuille de route. Ce que nous avons d’ailleurs fait. L’essentiel de ces descentes consistait également à recueillir les préoccupations des camarades sur le terrain et au terme, nous avons discuté et échangé. Nous avons pris le temps de partager avec l’ensemble des militants. Une initiative, première du genre qu’ils ont d’ailleurs appréciée et accueilli favorablement.
C’est alors un peu à la base de ces échanges que nous avons donné certaines orientations qui cadraient déjà avec les instructions à nous confiées par notre hiérarchie politique. Nous avons donc après avoir fait le constat que les jeunes au niveau de notre circonscription politique étaient oisifs, tout comme les autres, entrepris de trouver quelque chose qui puisse de temps à temps les réunir. C’est comme ça que nous avons pensé à mettre sur pied un championnat. En dépit des difficultés et de l’adversité que nous avons, la jeunesse a accueilli très favorablement cette initiative, et depuis trois ans déjà, nous nous évertuons à la faire survivre en essayant d’ajouter une touche particulière à chaque édition.
Ce, sans toutefois oublier d’autres activités allants entre autres dans le sens des formations des jeunes, à l’initiative de la jeunesse. Et aujourd’hui nous sommes fières d’avoir mis en place cet ensemble d’initiatives qui ont ressoudé les jeunes et cela se traduit ces jours ci par la grande mobilisation de ces jeunes là, à travers la politique des inscriptions sur les listes électorales dont ils sont d’ailleurs les premiers à être motivés en dépit d’autres petits soucis rencontrés.
2025, c’est pour bientôt et le challenge c’est l’inscription sur les listes électorales. Qu’est ce qui est fait à votre niveau pour amener le plus grand nombre de militants à s’inscrire sur les listes électorales étant donné qu’ils sont nombreux à ne pas disposer de CNI ou encore des actes de naissance ?
Nous agissons dans le cadre de notre parti(Rdpc), et dans ce cadre là, le parti est hiérarchisé, c’est-à-dire que les décisions sont prises du sommet vers la base. À notre niveau, ce que le président de section nous a demandé de faire pour ce genre de cas est de dresser les listes et certainement dans le cadre du parti, il y a des actions qui seront prises pour que ces gens là soient en possession de leurs documents.
Bien évidement avec la réforme sur l’identité, nous pensons que cela va beaucoup booster à ce niveau là et nous pensons que ce problème sera jugulé avec les responsables du parti et également notre suivi.
Quelle stratégie comptez-vous mettre en œuvre afin d’assurer des victoires éclatantes au parti de Paul Biya, au cours des différentes échéances électorales qui pointent à l’horizon ?
Depuis notre arrivée à la tête de la sous-section Obobogo, nous avons travaillé seulement dans ce sens là : celui de préparer les camarades militants à ces échéances. Et je peux vous affirmer que si ça ne dépendait que de la sous-section Obobogo, même s’il fallait aller à l’élection demain, nous sommes prêts.
Mais ici, parlant de stratégie, comme j’aime souvent à le dire nous sommes dans une famille politique qui a des responsables qui sont là pour décider et nous sommes là pour relayer leurs informations. Il y a une stratégie qui a été définie. La première consistait d’abord à s’assurer que tous les camarades militants et militantes qui sont responsables dans les bureaux (Rdpc, Ofrdpc, Ojrdpc) soient en possession de leurs cartes électorales et soient inscrits sur les listes électorales. Maintenant, nous allons donc nous ouvrir vers le reste des camarades pour s’assurer qu’ils sont eux-aussi également sont inscrits régulièrement et en possession de leurs cartes. Je pense que cette stratégie définie nous ouvre grandement les portes.
Au niveau de notre sous-section, nous sommes au minimum à 700 responsables des différents comités de base et cellules régulièrement inscrits et en possession de leurs cartes. Cela nous garantit déjà au minimum 700 voix et lorsque nous allons nous ouvrir au reste des militants, vous comprenez que notre stratégie est savamment pensée. Il s’agit d’une véritable toile d’araignée qui va se tisser au tour de notre sous-section allant du centre vers la périphérie. Nous sommes d’ailleurs entrain d’appliquer cette stratégie là sur le terrain où nous sommes à notre cinquième descente.
Pouvez- vous alors affirmer sans risque de vous tromper que la sous-section d’Obobogo-Nsimeyong III est un bastion infranchissable du RDPC ?
Nous pensons qu’à date, sans toutefois nous tromper que nos militants sont prêts, parce que nous n’avons fait que travailler dans le sens de les préparer aux échéances électorales futures depuis notre entrée en fonction dans la sous-section d’Obobogo. Nous avons travaillé beaucoup plus avec les jeunes qui, pour la grande majorité ne s’intéressaient pas énormément à la chose politique. Mais aujourd’hui, ils sont les premiers, les portes-flambeau de tout ce que nous sommes entrain de réaliser et nous pensons que nous approchons plus ou moins de la réalisation de nos objectifs.
Entretien mené par, Julien Efila