C’est ce qui ressort d’un communiqué de presse de cette instance en charge entre autres de la promotion et de la protection des droits humains au Cameroun à quelques jours de la prochaine rentrée scolaire.
Le 09 septembre prochain pour ce qui est du primaire et du secondaire, et quelques jours après pour le supérieur, les carillons de la rentrée vont sonner. A quelque jours de ces grands rendez vous pour la communauté éducative nationale, une réflexion cristallise les attentions, a savoir celle de l’orientation scolaire.
Fidèle à ses missions de promotion et protection des droits de toutes les couches de la société, la Commission des droits de l’homme du Cameroun condamne avec la dernière énergie, la manie qu’ont les parents à ne pas respecter les droits des enfants en matière d’orientation scolaire. Ces derniers rappelle le communiqué signé, James Mouangue Kobila, le président de la commission, ont même tendance à imposer aux enfants des choix qui ne sont généralement pas les leurs. Pire encore, ils projettent « leurs propres ambitions sur les enfants, les empêchant ainsi de donner le meilleur d’eux même et de s’épanouir dans les métiers pour lesquels, ils sont naturellement doués ». Pourtant, de nombreuses conventions internationales ratifiée par le Cameroun, ainsi que les lois nationales reconnaissent à l’enfant son droit de se forger sa propre opinion. La commission étant d’ailleurs d’avis à ce sujet que pour être capable de se forger une opinion sur son orientation scolaire ou académique, il n’est pas nécessaire que l’enfant ait une connaissance complète de tous les aspects de la question qui le concerne. Il suffit qu’il soit doté de discernement suffisant et qu’il soit techniquement accompagné par un professionnel de l’orientation.
Par conséquent, la commission invite les parents à faire recours aux conseillers d’orientation scolaire et universitaire. Elle invite par ailleurs ces derniers à nouer et à entretenir un dialogue approfondi et constructif avec les enfants et les professionnels de l’orientation car cette approche permet de verbaliser les envies , à prendre conscience des singularités de l’enfant et à développer sa confiance en soi étant donné en outre que l’indispensable dialogue, parents-enfants-conseillers d’orientation à un impact sur le développement de l’enfant. Toute chose qui contribue également au développement du pays en résorbant le phénomène du chômage qui, toujours à en croire l’instance également en charge de la prévention de la torture résulte de « l’inadéquation qualitative et quantitative, formation-emploi, consécutive à un défaut d’orientation scolaire ou à une mauvaise orientation scolaire.
Julien Efila