Le 13 août dernier, la journaliste culturelle Maguybel Belinga, a dédicacé ses deux premiers ouvrages à la Fondation Salomon Tadeng Muna de Yaoundé. Installée en France depuis 5 ans, elle s’aventure dans l’écriture et offre au public camerounais, africain et même mondial, une analyse approfondie de la société.
Avec “Réseaux Hostiles” et “L’illusion du Bonheur”, Maguybel Belinga propose une radiographie subjective mais documentée de l’état actuel de la société camerounaise. Dans son essai “Réseaux Hostiles”, elle explore en détail le phénomène de la cyberhaine et ses impacts, tout en réfléchissant aux responsabilités des plateformes numériques et des gouvernants. L’ouvrage ne se veut pas fataliste mais apporte des outils de résilience face aux dérives d’Internet.
Son roman “L’illusion du Bonheur” invite quant à lui à réfléchir sur le sens réel du bonheur, souvent associé aux biens matériels et à la célébrité. À travers le quotidien idyllique de personnalités fictives, Maguybel Belinga soulève de manière philosophique cette question fondamentale.
Lors de cette double séance de dédicace organisée autour du politologue Éric Mathias Owona Nguini, de nombreuses personnalités sont venues apprécier la richesse des propos de l’auteure. Dans sa note critique, le Pr Owona a souligné la dimension à la fois défensive et résiliente de “Réseaux Hostiles”, ainsi que la réflexion sur le bonheur amorcée dans “L’illusion du Bonheur”.
Journaliste culturelle et directrice de publication du magazine Alamba, Maguybel Belinga est une figure majeure de la scène culturelle camerounaise. Installée en France depuis 5 ans, elle offre avec ces deux ouvrages une contribution originale au débat sur la société camerounaise, en espérant faire évoluer les mentalités. Cet événement littéraire, animé par le journaliste Parfait Ayissi, a confirmé son talent naissant d’écriture et son envie de partager ses analyses percutantes. In fine, Maguybel Belinga se présente donc comme cette jeune écrivaine qui s’affirme. Et selon elle, l’aventure ne fait que commencer.
Fabrice ASSOUM