Organisée par la CNSMC, la célébration eucharistique, point d’orgue de trois jours de festivités spirituelles réunissant plus de 3000 religieux et religieuses s’est tenue ce 02 février à Yaoundé.
C’est la cathédrale Notre-Dame-des-Victoires qui a servi de cadre, ce dimanche ensoleillé, à une messe pontificale, à l’occasion de la clôture des activités du « jubilé national de la vie consacrée ». Célébrée par Mgr Andrew Nkea Fuanya, président de la Conférence épiscopale nationale du Cameroun (CENC), cette messe a été le point d’orgue de trois jours de festivités spirituelles ayant rassemblé plus de 3000 religieux et religieuses venus des quatre coins du pays du Cameroun, unis sous le thème « Pèlerins de l’espérance sur les chemins de la réconciliation et de la paix ».
Au cours de la célébration, le président de la CENC a souligné l’importance de la célébration nationale du jubilé pour la vie consacrée pour les religieux et religieuses organisée par la Conférence nationale des supérieurs majeur(e)s du Cameroun (CNSMC). « C’est le premier groupe qui célèbre ainsi au niveau national. « Ils doivent être des acteurs qui, en premier lieu, se sont entraînés pour aider les autres », a-t-il affirmé. Ce message a résonné profondément parmi les participants, qui ont été encouragés à renouveler leur consécration et à se laisser remplir de la grâce de Dieu.
La rencontre de trois jours a également été l’occasion de réfléchir sur le rôle des religieux dans la société camerounaise. En tant que « pèlerins de l’espérance », ils sont appelés à être des vecteurs de réconciliation et de paix dans un contexte souvent marqué par des tensions. « Nous espérons que, en renouvelant leur consécration, ils auront suffisamment d’énergie pour rester fidèles à leur vocation et entraîner les autres fidèles du Christ », a indiqué le père Owono Ndih, président du CNSM. Il a également évoqué la signification des parchemins remis aux religieux ayant atteint des jalons significatifs dans leur vie consacrée. « C’est une reconnaissance ecclésiale. Parmi nous, il y en a qui ont fait 25, 40, 50, 60 ans de vie consacrée. Nous avons même une doyenne qui a 75 ans. « C’est un témoignage de fidélité à Dieu pendant toutes ces années », a-t-il déclaré avec émotion.
Pour rappel, les festivités qui ont débuté le 31 janvier ont été ponctuées par une série d’activités spirituelles, dont des adorations à la Basilique Marie Reine des Apôtres à Mvolyé, des célébrations pénitentielles, des conférences, ainsi qu’une projection du film: « Le serviteur de Dieu, Thierry bogo ». Ces moments de prière et de réflexion ont permis aux participants de se ressourcer spirituellement et de renforcer leur engagement envers leur vocation.
Bien plus qu’un simple événement religieux, cette rencontre a été un moment de communion, de partage et de renouveau spirituel pour tous les participants. Les religieux et religieuses, en tant que témoins de l’espérance, sont désormais appelés à poursuivre leur mission avec un cœur renouvelé, prêts à apporter la paix et la réconciliation dans leurs communautés respectives.
Julien Efila