À l’approche de la présidentielle du 12 octobre 2025, la Ligue Internationale des Femmes pour la Paix et la Liberté (WILPF) et la Commission des Droits de l’Homme du Cameroun(CDHC) unissent leurs efforts pour garantir une participation féminine accrue et un climat électoral pacifique.
Dans un contexte sociopolitique sensible marqué par la préparation de l’élection présidentielle du 12 octobre 2025, la Ligue Internationale des Femmes pour la Paix et la Liberté (WILPF) Cameroun intensifie son engagement pour une paix durable. Le 1er août dernier, une délégation de cette organisation de défense des droits des femmes a été reçue en audience par le président de la CDHC, le Pr James Mouangue Kobila.
Cette rencontre, jugée fructueuse par les deux parties, s’inscrit dans une dynamique de collaboration stratégique. Elle visait à explorer des pistes de réflexion en vue de garantir une meilleure implication des femmes dans le processus électoral, condition essentielle à la consolidation d’un climat électoral serein et inclusif.
La WILPF, forte de ses années d’existence, œuvre inlassablement pour un monde sans violence ni conflit armé, avec un accent particulier sur la représentation des femmes dans les processus de paix. Sa branche camerounaise, très active dans la prévention des violences électorales, voit dans cette audience une opportunité de renforcer la synergie avec la Commission nationale des droits de l’homme.
Le Pr Mouangue Kobila, fidèle à son engagement constant en faveur des droits humains, a salué l’initiative. Il a réaffirmé l’importance du rôle des femmes dans la préservation de la paix et a encouragé de telles actions qui visent à sensibiliser et responsabiliser tous les acteurs, en particulier en période électorale. Selon lui, l’émergence d’un leadership féminin dans les espaces décisionnels est un levier puissant pour une démocratie apaisée et inclusive.
Les discussions ont porté notamment sur la nécessité de renforcer la sensibilisation à la non-violence, de promouvoir une meilleure représentativité féminine dans les instances électorales, ainsi que d’encourager la participation des femmes en tant qu’électrices, candidates et observatrices. Ces pistes s’annoncent prometteuses pour une présidentielle pacifique, où les voix des femmes compteront davantage.
À la sortie de l’audience, la présidente de WILPF Cameroun, Nathalie Koko s’est dite « satisfaite des échanges » et « optimiste quant aux perspectives communes ». Elle a souligné que la paix ne peut être envisagée sans l’inclusion des femmes, non seulement comme électrices, mais également comme actrices de premier plan dans la prévention des conflits électoraux.
La rencontre du 1er août s’annonce donc comme un signal fort en faveur d’une collaboration renforcée entre institutions pour des élections transparentes, apaisées et véritablement représentatives. Un pas de plus vers une société camerounaise où la paix s’écrit aussi au féminin.
Julien Efila
