Le 5 septembre dernier, une rencontre conviviale s’est tenue entre le président de la Commission des droits de l’homme du Cameroun (CDHC), le PR James Mouangué Kobila, et une délégation de professionnels des médias. Au terme de cet échange fructueux marqué par un climat de collaboration, qui a permis d’aborder des enjeux cruciaux liés à la promotion et à la protection des droits humains au Cameroun, le président de la CDHC a accueilli avec enthousiasme une proposition formulée par les journalistes à savoir d’organiser, en collaboration avec des institutions nationales et internationales, des ateliers de formation destinés aux professionnels des médias.
L’objectif de ces sessions de formation serait de renforcer les capacités des journalistes afin qu’ils puissent mieux informer l’opinion publique sur les questions de préservation et de protection des droits de l’homme au Cameroun, ainsi que sur la prévention de la torture dans les lieux de privation de liberté. Il s’agit d’une initiative déjà dans le pipe qui cadre avec les missions dévolues à la Commission et vise à une meilleure sensibilisation de la population sur les droits fondamentaux et par ricochet à tordre le cou aux abus.
Le président de la CDHC a d’ailleurs souligné à cette occasion, l’importance d’une presse bien informée et engagée, capable de jouer un rôle clé dans la défense des droits humains. Il a jugé la proposition des journalistes pertinente et nécessaire, affirmant que la collaboration entre la Commission et les médias est essentielle pour créer un environnement où les droits de chacun sont respectés et protégés. Il s’agit alors d’une nouvelle synergie en perspective entre la CDHC et les médias qui pourrait ainsi contribuer à une meilleure couverture des questions relatives aux droits humains, tout en favorisant un dialogue constructif au sein de la société camerounaise.
Julien Efila

