Une accréditation qui constitue surtout le plus haut niveau de reconnaissance de la crédibilité, de l’indépendance et de l’efficacité opérationnelle du principal mécanisme des droits de l’homme du Cameroun.
Entre le 02 octobre 2023 et le 30 avril 2024, la Commission des Droits de l’Homme du Cameroun (CDHC) a été évaluée par le sous-comité des accréditations de la « Global alliance of national human right Institute(GANHRI) ». À l’issue de de ce processus long, confidentiel, holistique, et extrêmement exigeant, l’institution dirigée par, James Mouangue Kobila a été accréditée au statut « A » au regard de l’entièreté de son œuvre depuis sa mise en place trois ans plus tôt, le 29 août 2021.
En outre peut on lire dans un communiqué radio-presse daté du 10 mai 2024 et signé Jean Pierre Abouem, le secrétaire permanent de cette instance faîtière en matière des droits humains du Cameroun que cette accréditation témoigne de la pertinence des travaux de la CDHC dans la mise en œuvre des trois volets de son mandat( promotion et la protection des droits de l’homme ainsi que la prévention de la tortue dans les lieux de privation de liberté). Ce, au plan national, africain et universel.
Pour rappel il est à noter souligne le communiqué que ce processus d’accréditation de la CDHC remonte à la réforme de la loi habilitante de l’institution nationale des Droits de l’Homme (INDH) du pays, objet de la loi du 19 juillet 2019, portant création, organisation et fonctionnement de la CDHC qui s’est de jure substituée à sa devancière, la Commission des Droits de l’homme et des Libertés (CNDHC).
Julien Efila