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Au Cameroun, Drame de Ngoa-Ekellé : La CDHC condamne avec fermeté l’assassinat du petit Mathis

Dans un communiqué poignant daté du 16 mai, l’instance en charge entre autres de la promotion et de la protection des droits humains au Cameroun exprime sa profonde consternation face au décès tragique du petit Mathis. Elle appelle à la justice et rappelle l’engagement du pays en faveur de la protection des droits de l’enfant.
La Commission des Droits de l’Homme du Cameroun (CDHC) a publié, le 16 mai 2025, un communiqué officiel pour réagir au décès tragique du jeune Mathis, un garçon de seulement six ans, victime d’un acte de violence insoutenable survenu le 10 mai dans le quartier Ngoa-Ekélé à Yaoundé. Signé par James Mouangue Kobila, président de la commission, ce message témoigne de la gravité de la situation et de l’engagement ferme de l’organisme dans la lutte contre l’impunité et la protection des droits fondamentaux.
Le communiqué exprime au-delà de la consternation, la vive indignation face à ce crime odieux, qui a profondément bouleversé l’opinion nationale et internationale. La CDHC rappelle que le droit à la vie est un droit fondamental, protégé par une multitude d’instruments juridiques nationaux et internationaux, notamment la Constitution du Cameroun, la Charte africaine des Droits de l’Homme, la Convention relative aux Droits de l’Enfant, ainsi que la Déclaration universelle des Droits de l’Homme. La commission insiste sur la vulnérabilité particulière de l’enfant, qui doit bénéficier d’une protection renforcée face à toute forme de violence ou d’abus.
Ce document précise que l’acte perpétré par Dagobert Nwafo est une tragédie ne doit pas rester impunie et demande et exige que la justice soit être rendue dans le strict respect des droits de la victime et de ses proches. Elle a pour ce fait saisi le procureur de la République près le tribunal de grande instance du Mfoundi pour que toutes les mesures soient prises afin de traduire le suspect devant la justice et de le punir conformément à la loi.
La CDHC salue par ailleurs la réactivité des autorités et des forces de police, qui ont rapidement déployé des moyens pour intervenir sur les lieux du drame. Elle attend avec impatience les résultats des enquêtes en cours, afin que justice soit pleinement rendue et que la sécurité des citoyens, en particulier celle des enfants, soit renforcée. La commission rappelle que la lutte contre l’impunité est une priorité pour garantir la paix sociale et le respect des droits humains.
Ce communiqué témoigne de l’engagement constant de la CDHC dans la défense des droits humains, en particulier ceux des plus vulnérables. La tragédie du petit Mathis rappelle que la protection de l’enfance doit rester une priorité nationale, et que chaque citoyen doit œuvrer pour un environnement plus sûr, respectueux et juste. La commission réaffirme sa détermination à poursuivre ses actions pour faire respecter les droits fondamentaux et à lutter sans relâche contre toutes les formes de violence et d’impunité.

Julien Efila

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