Tenue les 19 et 20 février à la Conférence épiscopale nationale du Cameroun(Cenc) à Yaoundé, Mvolyé, cette rencontre a rassemblé 280 chefs d’établissement pour discuter des enjeux cruciaux de la digitalisation et de la protection des mineurs.
Du 19 au 20 février la Cenc a accueilli l’Assemblée Générale annuelle des principaux des collèges catholiques, réunissant 280 chefs d’établissement, secrétaires à l’éducation et coordonnateurs diocésains du secondaire. Cette rencontre, placée sous le signe de la réflexion et de l’engagement, a mis en lumière deux thématiques essentielles : « Le rôle du Principal d’un collège catholique à l’ère de la digitalisation » et « La place d’un Principal dans la politique de protection des mineurs et des personnes vulnérables au sein d’un collège catholique ».
Dans son mot de bienvenue, l’Abbé Aurélien Lehoun Mbea, le secrétaire national à l’éducation catholique a souligné les défis auxquels font face les écoles catholiques. La baisse des effectifs, la diminution des subventions de l’État, l’état des infrastructures vieillissantes, ainsi que les crises sécuritaires dans certaines régions, notamment dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, ont été évoqués. Malgré ces obstacles, il a salué la résilience des diocèses touchés, tels que Bamenda, Kumbo et Maroua-Mokolo, affirmant que leur courage est un témoignage vivant de l’espérance chrétienne.
Les exposés présentés lors de cet évènement de deux jours ont permis d’approfondir les enjeux liés à la digitalisation dans le secteur éducatif. Le premier exposé a mis en avant l’importance d’intégrer les outils numériques tout en préservant les valeurs morales et synodales qui caractérisent l’éducation catholique. Le second exposé a souligné la nécessité d’une vigilance accrue concernant la protection des mineurs, un sujet d’une importance capitale dans le contexte actuel.
Ces moments de partage ont également été l’occasion d’évaluer les résolutions prises lors de l’Assemblée générale de février 2024. Les participants ont discuté des progrès réalisés dans des domaines clés tels que la promotion de projets éducatifs diocésains et la mise en œuvre de politiques de protection des mineurs. L’accent a été mis sur la qualité de l’aumônerie scolaire et l’intégration des cours de catéchèse, ainsi que sur l’éducation à l’intégrité et à l’amour.
Il a donc été in fine, un moment d’échanges qui aura permis de renforcer les liens entre les différents acteurs de l’éducation catholique au Cameroun, tout en réaffirmant l’engagement commun envers une éducation intégrale et inclusive, fidèle aux principes qui sous-tendent leur mission.
Les défis sont nombreux, mais la détermination des principaux et des éducateurs à y faire face avec foi et confiance en Dieu demeure inébranlable.