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À Addis-Abeba, James Mouangue Kobila érige le Cameroun en modèle de gouvernance des droits humains

À l’occasion du tout premier séminaire Chine-Afrique sur les Droits de l’Homme, tenu du 21 au 22 août dernier, le président CDHC a captivé l’auditoire par la profondeur de ses analyses, l’originalité de ses interventions et la valorisation de l’expérience camerounaise de protection et de promotion des droits de l’Homme.


Il ne s’est pas contenté de représenter son pays. Il l’a incarné. À Addis-Abeba en Éthiopie, les 21 et 22 août 2025, James Mouangue Kobila a porté haut les couleurs du Cameroun lors du 1ᵉʳ séminaire Chine-Afrique sur les Droits de l’Homme. Bien plus qu’une participation, sa présence s’est révélée être une véritable démonstration d’expertise, de leadership intellectuel et de diplomatie stratégique.
Par ailleurs vice-président du Réseau des Institutions nationales africaines des Droits de l’Homme (RINADH), l’universitaire est intervenu à deux reprises, livrant des communications de fond qui ont marqué les esprits. Le 21 août, il a présenté une communication à l’occasion de la réunion de lecture de l’ouvrage du président chinois Xi Jinping : « On Respecting and Protecting Human Rights », sur les « approches endogènes et partenariats stratégiques pour la réduction durable de la pauvreté ». Il y a brillamment illustré comment l’expérience camerounaise, enrichie par la coopération sino-africaine, s’inscrit dans le respect des droits économiques, sociaux et culturels.
Mais c’est le lendemain, au cœur du séminaire, que James Mouangue Kobila a véritablement donné la mesure de sa pensée. Sa deuxième intervention était consacrée à « l’expérience de la Commission des Droits de l’Homme du Cameroun. Mais surtout, il a apporté une contribution conceptuelle originale au concept de « droit-racine ». Une notion puissante, forgée pour désigner les droits humains essentiels et inaliénables qui sont reconnus et protégés par les instruments internationaux et nationaux de protection des Droits de l’Homme. Ces droits sont considérés comme fondamentaux parce qu’ils sont essentiels à la dignité humaine et au bien-être.
Par cette conceptualisation audacieuse, le juriste camerounais n’a pas seulement nourri la réflexion collective, il a aussi élargi le champ de la pensée en droits humains, en proposant une grille de lecture novatrice et applicable bien au-delà des frontières africaines. Sa capacité à articuler les spécificités nationales aux enjeux globaux, tout en valorisant les complémentarités entre les approches africaine et chinoise des droits humains, a été unanimement saluée. En se positionnant à la fois comme penseur, praticien et stratège, il a su projeter la CDHC au-devant de la scène continentale et internationale.
Son aura s’est également illustrée lors de la modération du 3ᵉ sous-forum, dédié à la solidarité internationale et à la réalisation du droit au développement. Là encore, il a brillé par sa méthode : introduction synthétique des intervenants, restitution fine et dynamique des idées clés, structuration fluide des débats. Cette modération, aussi rigoureuse qu’inspirée, a été unanimement reconnue comme un modèle du genre.

À la clôture des travaux, le secrétariat du séminaire ne s’y est pas trompé. Une lettre officielle de félicitations a été remise à James Mouangue Kobila, saluant son rôle moteur dans les échanges et son apport unique à cette première édition. Mais au-delà des honneurs formels, c’est la stature d’un homme, celle d’un intellectuel africain engagé, que les participants ont saluée.
À Addis-Abeba, le Professeur n’a pas seulement fait entendre la voix du Cameroun. Il l’a fait rayonner.

Julien Efila

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