Placée sous le signe de l’engagement concret, la Journée de la Solidarité Communautaire organisée ce 26 septembre par la fondation Patrice Assiga a tenu toutes ses promesses. Remise de bourses, inauguration d’infrastructures et soutien au développement local ont rythmé cette journée riche en émotions et en symboles.

« Que des actes. » Ce slogan, désormais bien connu dans les arrondissements de Lolodorf et Bipindi, a pris tout son sens le 26 septembre dernier. En orchestrant une Journée de la Solidarité Communautaire dense, structurée et utile, la fondation Patrice Assiga a transformé une promesse de générosité en véritable levier de développement local. Placé sous le parrainage de Jules Doret Ndongo, chef de la délégation permanente départementale de l’Océan pour le RDPC, l’évènement a rassemblé autorités administratives, chefs traditionnels, comités de développement, militants et populations venues en masse.

La journée a débuté par la remise des bourses aux lauréats 2025 du baccalauréat général et technique des unités administratives précitées. Et c’est l’esplanade du lycée bilingue de Lolodorf, transformée en lieu de reconnaissance et de célébration du mérite, qui a vu défiler 55 jeunes récipiendaires, chacun recevant une enveloppe de 50 000 francs CFA. Un geste, en cette veille de rentrée académique, qui vise à soulager les familles confrontées à la charge des frais scolaires. Dans son discours, le bienfaiteur du jour, Patrice Assiga, par ailleurs promoteur de la fondation éponyme, a appelé les jeunes à faire bon usage de ce soutien. S’adressant aux futurs universitaires, il a exhorté à la discipline, à l’honnêteté et à l’effort. Aux candidats de la prochaine session, il a lancé un appel à l’inspiration, insistant sur le fait que « le succès est à la portée de tous ceux qui s’investissent dans le travail. »

Fidèle à sa philosophie d’actions concrètes et continues, la fondation Patrice Assiga a ensuite conduit les convives dans une visite guidée des deux mini-centrales solaires implantées au commissariat spécial et à la résidence du sous-préfet de Lolodorf. Ces infrastructures, don de la fondation, visent à garantir l’attractivité et la continuité du service public local. « Ces centrales ne sont pas de simples infrastructures. Pour nous, elles garantissent un service public local, modèle et fiable au profit de notre communauté », a souligné Patrice Assiga.
Dans la même dynamique, l’attention s’est portée sur l’inauguration du hangar communautaire rénové de Bikoka, fruit d’une collaboration entre la fondation et certains fils de la localité. Ce nouvel espace, à vocation polyvalente, vient enrichir les infrastructures communautaires, témoignant de l’ancrage local des actions de la fondation.

La journée s’est achevée dans une ambiance de convivialité et de gratitude, à l’occasion d’un dîner offert par la fondation en l’honneur des chefs traditionnels des 27 villages de Lolodorf. Ce moment de communion a été l’occasion, pour les gardiens des traditions, de saluer l’action déterminée du promoteur et de l’encourager à poursuivre son œuvre malgré les obstacles. Les voix se sont d’ailleurs élevées au cours de cette journée pour lui demander de « ne pas écouter les sirènes de la haine », mais de continuer à « faire sa part » pour l’avenir de la communauté.

Il convient de rappeler que cette Journée de la Solidarité Communautaire s’inscrit dans une continuité d’actions concrètes menées depuis plusieurs années par la fondation Patrice Assiga. On peut citer, entre autres, la construction et l’équipement de la maternité de Bibia, la distribution d’outils agricoles dans les 27 villages de l’arrondissement, ou encore le soutien constant aux championnats de vacances qui renforcent la cohésion sociale et l’épanouissement des jeunes.

Réaction
Patrice Assiga Eyene, promoteur de la fondation Patrice Assiga
« C’est un geste pour soutenir les parents »

Cette remise des prix aux lauréats 2025 du baccalauréat général et technique des lycées des arrondissements de Bipindi et de Lolodorf est un signe d’encouragement pour nos jeunes qui vont à l’université où parfois ils ne connaissent personne. C’est également un geste pour soutenir les parents, car tout au long de l’année scolaire, ces derniers se battent pour envoyer leurs enfants à l’école et parfois, quand ceux-ci obtiennent le baccalauréat, ils sont au bout de leurs efforts. Nous avons donc décidé de les soutenir en leur accordant cet appui et surtout pour encourager nos petits frères et nos enfants, qu’ils sachent que l’arrondissement compte sur eux pour la relève.
Nous l’avons fait avec la participation des parents, la bénédiction des chefs traditionnels. Nous espérons que le message a été entendu et nous souhaitons bonne chance aux récipiendaires pour leurs études supérieures.
Julien Efila

