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Au Cameroun, Respect des droits humains : L’appel urgent du Pr James Mouangue Kobila

À l’occasion du 78ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme, le président de la CDHC a lancé un appel pressant devant la Commission des lois constitutionnelles et des droits de l’homme de l’Assemblée nationale, soulignant l’urgence d’entreprendre des actions décisives pour garantir le respect des droits humains, en particulier dans les régions en crise.

Le Pr James Mouangue Kobila, a pris la parole devant la Commission des lois constitutionnelles et des droits de l’homme de l’Assemblée nationale du Cameroun, ce 10 décembre à l’hémicycle du palais des Congrès de Yaoundé.
Dans son discours, le président de la Commission des droits de l’homme du Cameroun (CDHC), a mis en lumière les violations persistantes des droits de l’homme dans le pays, en particulier dans les régions touchées par la crise, entraînant des violations quasi permanentes des droits fondamentaux. « Les actions de ces groupes ont un impact négatif sur les droits de l’homme. Ils tuent, décapitent, brûlent et imposent des restrictions de circulation, empêchant ainsi les enfants d’aller à l’école. », a-t-il déclaré.


Par conséquent, le timonier de la CDHC a appelé les groupes séparatistes à renoncer à la violence et à permettre un retour à la normalité.
Le Pr Kobila a également fait un parallèle avec Boko Haram, soulignant que les mots d’ordre de confinement imposés par les séparatistes nuisent à l’éducation des enfants, tout comme les actions de ce groupe terroriste dans l’Extrême-Nord du pays. Il a insisté sur le fait que des centaines de milliers d’enfants voient leur scolarité perturbée à cause de cette violence.
En plus de dénoncer ces violations, le président a présenté les initiatives mises en place par sa structure pour dissuader les actes de violence. Il a rappelé que la lutte pour le respect des droits de l’homme est un combat quotidien qui nécessite une attention constante.
Bien qu’il ait reconnu que des cas de torture demeurent non sanctionnés, il a salué les efforts du gouvernement pour faire respecter les droits humains. « Nous avons constaté une volonté ferme de la part du président de la République et du ministre de la Défense d’instruire les forces de sécurité à respecter les droits humains dans l’exercice de leurs fonctions », dira-t-il. Ce, avant de noter que des enquêtes sont systématiquement ouvertes en cas de violations emblématiques des droits de l’homme, et que des mesures sont prises pour traduire les responsables en justice. Cette dynamique est essentielle pour renforcer la confiance des citoyens envers les institutions.
De son côté, l’honorable Zondol Hersesse, président de la Commission des lois constitutionnelles et des droits de l’homme, a souligné l’engagement de son entité à promouvoir les droits de l’homme. Il a précisé qu’en plus de leur rôle législatif, les membres de la commission s’efforcent de visiter les lieux de détention pour s’assurer du respect des droits des détenus.

Julien Efila

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