Le président de la Commission des Droits de l’Homme(CDHC), le Pr James Mouangué Kobila a, à cet effet, accordé une audience ce 29 octobre au directeur de la branche examen périodique universel du Haut-Commissariat aux droits de l’homme, Guillaume Ngefa-Atondoko.
Discuter des avancées et des défis liés à la mise en œuvre des recommandations de l’examen périodique universel. Tel a été le principal sujet à l’ordre du jour de la rencontre tenue au siège de la CDHC à Yaoundé entre le président de l’instance en charge entre autres de la promotion et de la protection des droits humains au Cameroun et le directeur de la branche examen périodique universel au siège du Haut-Commissariat aux droits de l’Homme(HCDH). Une audience significative qui a permis de réaffirmer l’engagement de la CDHC à mettre en œuvre certaines recommandations issues de l’examen périodique universel qui sont de sa compétence.
Au sortir de ce tête à tête, Guillaume Ngefa-Atondoko, a indiqué que la collaboration qui existe entre le bureau régional et les autorités camerounaises est forte. « Cela s’est démontré par les échanges que nous avons eus avec les autorités au niveau des ministères des relations extérieures, de la justice et maintenant avec la Commission nationale des droits de l’homme du Cameroun. Comme vous savez, le Cameroun est passé à la revue de son rapport dans le cadre de l’examen périodique universel et au terme de ces processus, il y a eu des recommandations qui ont été acceptées par le gouvernement, et c’est justement dans les cadres de la mise en œuvre de ces recommandations que nous sommes donc venus discuter avec les autorités pour voir de quelle manière nous pouvons les accompagner sur la base des besoins que le gouvernement lui-même a identifié », a-t-il indiqué.
Il a également rappelé que la CDHC est un acteur clé dans la mise en œuvre de ces recommandations, soulignant le rôle central de cette institution dans le suivi et l’accompagnement des actions gouvernementales. Ces recommandations ajouter-t-il touchent à des domaines cruciaux tels que la ratification d’instruments juridiques en matière de droits de l’Homme, la promotion de l’éducation, ou encore pour ne citer que ces cas, la protection des personnes à besoins spécifiques.
En outre, le directeur a indiqué qu’il est crucial que ces recommandations soient alignées sur les objectifs de développement durable, afin d’assurer une approche intégrée et efficace dans la promotion des droits de l’homme. Et in fine, a exprimé sa satisfaction quant aux progrès réalisés par la Commission et a souligné l’importance de la collaboration avec le bureau régional pour atteindre ces objectifs.
Il s’est alors agi d’une rencontre qui marque une étape importante dans le processus d’amélioration des droits de l’homme au Cameroun. L’engagement renouvelé des autorités et de la CDHC à travailler ensemble pour mettre en œuvre les recommandations de l’examen périodique universel est un signe prometteur pour l’avenir des droits humains dans le pays.
Julien Efila
